Les conférences plénières ont lieu en français ou en anglais, avec une traduction simultanée. Les sessions ont lieu en français ou en anglais, selon le choix des intervenants et ne font pas l’objet de traduction simultanée.
08H30 | SESSIONS |
[EN] Pascale Frey-Klett : SURVIVORS, un projet de recherche participative associant des collégiens
[FR] François Millet : Living Lab : une nouvelle approche au service de la médiation culturelle
[EN] Ricardo Mutuberria : Genspace, un laboratoire de biotechnologies ouvert à tous
[FR] Harold Vasselin : Recherche participative et enjeu de représentation - exemple: création Blé/chanson de geste
[FR] Azzedine Bouderbane : Les bibliothèques publiques algériennes : Un territoire en quête de culture scientifique
[FR] Afaf Mikou : Parcours d'un chercheur dans la Culture Scientifique et Technique
[FR] Samuel Cordier :Les territoires de la CSTI
[FR] Dominique Mer, Bertrand Tinoco : Projet Cigéo, une médiation centrée sur son territoire d’accueil
[EN] Rosalba Namihira : La communication scientifique auprès du public chez les membres de la Sistema Nacional de Investigadores (SNI) au Mexique
[EN] John Besley : Les avis des scientifiques sur les objectifs dans la mobilisation du public
[EN] Ilse Zeeland : La science, vivre dans un musée
[EN] Amandine Duluard : La participation des chercheurs au programme ATOUTS (A Taste of University for Teens)
[FR] Philippe Leclère : Maison pour la science de Lorraine : des formations pour les enseignants en lien avec la recherche
[EN] Constance Hammond : Comment resserrer les liens entre enseignement secondaire et Université ? Retour sur l’expérience Tous Chercheurs
[FR] Frédéric Tournier : Controverses scientifiques théâtralisées: concept et enjeux
[FR] Isabelle Dubois : Présentation des ateliers MATh.en.JEANS en Lorraine
[FR] Camille Volovitch : Jouer à Débattre - un support de médiation scientifique pour adolescents
[FR] Eric Triquet : Quelle place pour la science et la technique dans des récits collectifs ? Le cas du jeu Mène l’enquête
[FR] Sebastien Genvo : Comprendre le potentiel expressif des jeux vidéo
[EN] Matteo Merzagora : L’utilisation de la créativité dans le rapport au savoir : motivation, appropriation, autonomisation
[EN] Adria Le Bœuf : Le processus de conception en tant que catalyseur : une véritable collaboration pour amener les sciences sur scène
[EN] Sara Amaral : Les sciences au théâtre – un projet artistique avec des chercheurs
Table ronde animée par Sylvie Grange, Céline Dupont, Hélène Hatzfeld, Ewa Maczek, Jeanne Pont et Céline Salvetat.
10H00 | PAUSE |
10H30 | SESSIONS |
[FR] CISCO : Promouvoir les carrières scientifiques et les métiers du numérique grâce au programme 'Connected Girls'
[FR] Aurélie Seznec : Face aux inégalités d'orientation, quelles pistes pour promouvoir les STEM auprès des filles ?
[FR] Marie-Agnès Bernardis : La culture scientifique, une culture au masculin ?
[FR] Annie Black : Fondation L'Oréal : le programme 'Pour les Femmes et la Science'
[FR] Citlali Bichet : Promotion des métiers de l'ingénieur auprès des jeunes
[EN] Luiz Antonio Garcia Diniz : Nanoart et Sciences : médiations possibles
[EN] Laurence Bordenave : Sarabandes, un projet de recherche collaborative sur l’impact éducative de la conception de bandes dessinées scientifiques
[EN] Xavier Maître : Art et science, ou les heureux hasards de la culture scientifique
[EN] Fredrik Brounéus : Ecoles et scientifiques – faire de la recherche ensemble
[EN] Vandana Thathamangalam Viswanathan : La nature des débats scientifiques et des choix technologiques : une perspective indienne
[FR] Adeline Néron, Lucile Ottolini : À la recherche de représentations sociales : caractéristiques d'une collaboration chercheurs-mouvements sociaux
[EN] Carina Cortassa : Une affaire de confiance
[FR] Sara Tocchetti : Biologistes Do-it-yourself et l'Eprouvette : entre deficit model, médiation scientifique et nouvelles pratiques participatives ?
[FR] Maria Eduarda Giering : Les interrelations entre les domaines dans la communication médiatique de la science
[FR] Ronan German : Museomix et la médiation scientifique et technique : une approche communicationnelle
[FR] Séverine Derolez : Le financement CIFRE, relation privilégiée entre unité de recherche et musée
[FR] Jean-Marc Galan : Pourquoi les TED pullulent ?
[FR] Alexia Benichou : Laboratoires de recherche : ouvrir ses portes au grand public
[FR] Julie Louis : De la nécessité d'un outil de vulgarisation scientifique au sein d'une université
[FR] Matteo Merzagora : La Grande Expérience Participative: la citizen science rencontre la Nuit des Chercheurs
[FR] Isabelle Le Brun : Partager la science
[FR] Mélodie Faury : La construction d'un rapport aux savoirs par la fréquentation d'autres professionnels scientifiques
[FR] Vanessa Mignan : Pour une éducation à la recherche et à l'innovation responsables en classe
[FR] Gérard Vidal : Climat et météo, tremplin pour l'enseignement des sciences
[EN] Cristina Meneguello : Pour vous, l’histoire n’est qu’un jeu ? Les Olympiades Scientifiques Nationales d’Histoire au Brésil (2009-2014)
[FR] Gaëlle Crenn : Sociabilité et convivialité dans la médiation des sciences au musée. Des exemples innovants et leurs paradoxes (France, Angleterre, Australie)
[EN] Ines Montalvao : Faire reculer (ou franchir ?) les limites
[EN] Nicolas Didier : Luxembourg Science Center
[FR] Anne Maumont : Programmer le muséum comme un acteur du futur ?
[EN] Silvia Benvenuti : Les mathématiques « Big Bang »
[FR] Anne Piponnier : Portraits de chercheurs sur les weblogs institutionnels. Quels témoignages, pour quels publics ?
[FR] Laurent Chicoineau : Numérique et médiation culturelle des sciences : enjeux, réalités et perspectives
[FR] Lionel Sanchez : Médiation culturelle et communication scientifique. Approches plurielles pour appréhender et comprendre le site archéologique
[FR] Khosro Maleki : La transmission des savoirs scientifiques et l'Internet
[EN] Cristina Rigutto : Twitter pour la sensibilisation aux sciences
[FR] Evelyne Lhoste : Fablabs : entre innovation et médiation culturelle
[EN] Séverine Ciancia : Le réseau dans la communication scientifique : pourquoi (et comment) cela marche
[FR] Julie Poirier : Makerscience : créer un réseau social au service de la médiation scientifique et technique
[FR] Thomas Durand : Introduction à la zététique
14H00 | LES RAPPORTS SCIENCESSOCIÉTÉS AU PRISME DES PROMESSES TECHNOSCIENTIFIQUES Par Pierre-Benoît Joly |
Alors que certains gouvernants se demandaient encore récemment « comment redonner confiance en la science ? », on convient aujourd’hui que les rapports entre sciences et sociétés sont bons, que l’appétit pour la connaissance reste fort, que dans leur ensemble les français font plus confiance dans la recherche que dans les autres institutions. Le problème, convient-on, n’est pas le rapport à la science mais à ses applications, ce qui expliquerait les oppositions et résistances aux technosciences. Pour certains, cela tiendrait à un manque de connaissances et à des biais de perception qu’il convient de corriger. De nombreuses analyses ayant montré qu’une telle croyance n’est pas fondée, il est nécessaire de rechercher d’autres explications. Cette communication explore le rôle joué par le discours des promesses technoscientifiques qui est devenu dominant. |
14H45 | 30 ANS DE L’OPECST, 30 ANS D’ÉVALUATION EN AMONT DE LA LÉGISLATION Par Jean-Yves Le Déaut |
Créé par la loi du 8 juillet 1983, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, composé de députés et de sénateurs, a pour mission d’informer le Parlement sur les conséquences de ses choix à caractère scientifique ou technologique. Les saisines, transmises par un des organes des deux assemblées, sont confiées à un rapporteur choisi parmi les membres de l’Office. Celui-ci, après avoir procédé à des auditions et à des missions sur place et à la consultation d’experts, rend un rapport qui est soumis à l’approbation de l’ensemble des membres de l’Office, qui décident de sa publication. Organisme exclusivement parlementaire, l’Office est totalement indépendant du Gouvernement et des administrations. Les rapports de l’OPECST aboutissent à des recommandations qui nourrissent le travail législatif conduit ensuite par les commissions permanentes de l’Assemblée nationale et du Sénat. Les commissions mènent elles-mêmes des investigations auprès des principaux interlocuteurs des sujets faisant l’objet des débats législatifs. Mais elles se concentrent essentiellement sur les problèmes ayant une importance politique. L’apport spécifique de l’Office consiste à procurer un éclairage sur des aspects plus techniques en s’appuyant, d’une part, sur la communauté scientifique et les diverses analyses qu’elle produit, d’autre part, sur des visites à l’étranger afin d’explorer les pistes éventuelles qui permettraient de dépasser les clivages au sein du débat national français. |
15H30 | PAUSE |
16H00 | SCIENCE ET SOCIÉTÉ AU MAROC : QUEL RÔLE POUR LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE ? Par Aziz Bensalah |
Au Maroc comme ailleurs, le progrès économique et social et le « développement humain » sont conditionnés par la nature des rapports science-société. La « science en société » y est vécue, de plein fouet, par une consommation technologique souvent « déboussolante »; le dialogue « science et société » est quasi-absent, marqué par une « crise d’indifférence » entre les « porteurs de science » et « l’opinion publique » dans un contexte aggravant de défiance à l’égard du système éducatif public. Dans quelle mesure et sous quelles formes, la Culture scientifique et technique peut remédier à cet état de fait ? C’est le projet d’une « minorité agissante » que nous nous proposons de décrire. |
16H45 | BABEL DÉLIVRÉE : QUE COMMUNIQUONSNOUS, QUAND NOUS COMMUNIQUONS LA SCIENCE ? Par Brian Wynne |
La communication scientifique dans ses formes variées constitue un élément central de la densité croissante des communications qui composent la vie moderne. Une société scientifiquement informée ne serait pas uniquement une société pourvue d’une compréhension scientifique adéquate des choses, des idées, ou des affirmations importantes. Comme l’ont fait remarquer certains théoriciens de la communication, être informé de la science, c’est aussi être formé par la science. Ainsi, comme l’ont souligné des spécialistes en études sociales des sciences et technologies (STS), la compréhension des sciences par le grand public (PUS) sous la forme d’une compréhension validée scientifiquement de savoirs scientifiques propositionnelles se mêle inextricablement – et se confond – avec des messages normatifs que les communicateurs scientifiques transmettent aussi à leur public, qu’ils aient ou non l’intention de le faire. Il y a de nombreux exemples actuels où les scientifiques, qui sont censés connaître la science, communiquent leur « science » d’une manière profondément normative. Quand on considère avec déférence, mais aussi par erreur, qu’il s’agit là d’une communication uniquement de la science-en-tant-que-compréhension, alors c’est la démocratie qui est lésée et sapée. Dans cette communication, j’établirai d’abord quelques distinctions entre les différents sens qui sont donnés au mot « science », sens souvent confondus, dans ce qui s’appelle habituellement la communication scientifique, y compris les conseils des scientifiques aux décisionnaires. Ceci inclut aussi les nombreux lieux de controverse publique à propos de la science, où on a essayé d’ériger l’expertise scientifique en autorité publique au bénéfice d’innovations technologiques commerciales dans la société, ou de la promesse de telles innovations. Ensuite, à partir de quelques études de cas, je montrerai comment, habituellement, la communication scientifique n’est pas seulement une question de fournir une compréhension scientifique établie afin d’éclairer des choix ou des engagements dans l’adoption de politiques légitimement normatives, mais aussi d’imposer ce qu’on accepte de compter comme le sens faisant autorité commune sur le sujet. Enfin, j’affirme que les processus de communication scientifique, ainsi que ceux qui les pratiquent, doivent être capables de distinguer entre ces deux rôles de la science bien différents si nous souhaitons éviter une descente graduelle vers Babel, où la science est réduite à un babil public sans sens. |
17H30 | CONFÉRENCE DE CLÔTURE Par Bernard Schiele |